marlène au musée

Publié le par marlène

Marlène 2°14                                                    Critique artistique.




1.    Présenter l’œuvre et son auteur :

     J’ai étudié l’œuvre Saint-Dominique et Saint-François préservant le monde de la colère du Christ de Petrus Paulus ( Pierre-Paul ) Rubens est un peintre flamand né à Siegen en 1577 et décédé à Anvers en 1640. A l’époque où il exécute ce tableau, est un artiste auversois très célèbre, c’est en effet le plus important peintre flamand du XVIIème siècle. Cette œuvre d’origine flamande a été réalisé de 1618 à 1620, elle mesure 5.65 mètres de hauteur par 3.65 mètres de largeur. Elle a été localisé au Musée des Beaux Arts ( en France ) depuis 1794. Ce tableau représente deux lieux, en haut pour Marie et le Christ les Cieux et en bas pour les personnages effrayés la Terre.
Ce tableau est peint sur toile ( trois grandes bandes horizontales ), il s’agit d’une peinture à  l’huile avec certains empâtements. Cette peinture est de l’art sacré car nous observons des personnages religieux ( Marie, Le Christ ). Nous remarquons une spirale mais la perspective n’est pas respectée. Le mouvement artistique étudié dans cet œuvre est le baroque.
Le tableau a été saisi par les Français en 1794, dans l’Eglise Saint-Paul des Dominicains d’Anvers pour orner le maître-autel et transféré à Paris au Muséum Central. Il sera ensuite en 1811 envoyé au Musée des Beaux Arts de Lyon, puis sera restauré sur place en 1993 avec l’allégement des vernis et la fraîcheur retrouvée des couleurs.

2.    Décrire l’œuvre :

    La composition est typiquement baroque grâce à son style pictural. Grand rythme et effet dynamique. On observe une prédominance des courbes avec une spirale qui relie ciel et terre et la dissymétrie notamment celle qui sépare le haut ( les cieux ) et le bas ( la terre ). Nous remarquons que les regards des personnages du bas sont effrayés et surpris par le Christ qui est en colère avec l’éclair qu’il a dans sa main et qui est prêt à bondir. On remarque l’importance de la couleur rouge ( le manteau du Christ, le rouge de l’étendard et le vêtement de Saint-Jérôme ). La vibration des couleurs avec les ombres colorées et cette lumière qui circule partout en glissant entre les nuages. Nous voyons un serpent sur terre qui entoure un globe. Marie avec sa robe bleue est présente au côté du Christ. Il y a un contraste des couleurs entre les cieux ( couleurs plus clairs ) et la terre ( avec des couleurs plus prononcées ). Les personnages du bas sont serrés entre eux et certains se tiennent leur cœur.

3.    Interpréter l’œuvre et lui donner du sens :

    Comme nous le démontre le titre de l’œuvre le Christ est en colère, on le voit grâce à  la foudre qui la dans sa main et les nuages sombres qui montrent cette atmosphère pesante. Les gens sur Terre sont donc en paniques ce qui rend cette scène tumultueuse. Marie joue un rôle important dans ce tableau car elle essaye d’apaiser le Christ de sa colère. Nous remarquons aussi une Colombe qui signifie la paix, c’est un contraste avec l’ambiance de cette œuvre. Le serpent symbolise le mal et fait référence à Adam et Eve, extrait du livre de la Genèse.
Zeus fait référence à l’Antiquité, ce qui montre qu’on est à l’époque de la Renaissance.

Pour finir, Marie montre l’intersection de la Vierge, la contre-réforme.

4.    Elargir le sujet en l’inscrivant dans un contexte historique et culturel :

    Le mouvement baroque est un style artistique et littéraire né en Italie à la faveur de la Réforme catholique et qui a régné sur une grande partie de l’Europe et de l’Amérique Latine aux XVIIème et XVIIIème siècles. Le terme « baroque » entre dans la terminologie des critiques d’art en respectant des normes antiques, c’est-à-dire proportion, hramonie, équilibre et symétrie.
Au XVIème siècle, en Europe, au choc des Grandes Découvertes succède le déchirement religieux avec des confrontations entre les catholiques et les protestants.
Une autre œuvre de Rubens : Le Rapt des filles de Leucippe ( v.1618 ), un des chefs-d’œuvre du peintre. Castor et Pollux, fils de Zeus et de Léda, enlèvent les deux filles du roi de Messénie : impétuosité sous-tendue par l’entrecroisement des diagonales qui régissent la composition, sensualité éclatante des corps féminins.
Deux autres œuvres du baroque : Andrea Pozzo Le Triomphe de saint Ignace ( v. 1690 ), fresque exécutée à la voûte de l’église S. Ignazio à Rome. L’espace réel de la nef se trouve prolongé par un trompe-l’œil architectural peuplé de figures volantes. Cet art illusionniste escamote avec une grande virtuosité la consistance physique de la voûte.
Giambattista Tiepolo. Fresque ( v. 1750 ), dans la Kaisersaal de la Résidence de Würzburg, fastueux palais dû, notamment, à l’architecture J.B. Neumann. Sous ses habits vénitiens, l’œuvre entend représenter le mariage de l’empereur Frédéric Barberousse, célébré au XIIème siècle par le prince-évêque de Würzburg.

 

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